dimanche 15 novembre 2020

La grande illusion

Nous percevons comme notre réalité non pas ce qui est réel, mais ce que nous pensons être réel. Mais au lieu de nous servir de cette capacité à créer de nouvelles réalités, nous nous laissons constamment abuser par ce que d’autre essayent de nous faire croire. C’est ainsi que notre destin se trouve souvent entre les mains de ceux qui savent contrôler nos peurs. Nous ne comprenons pas, une fois de plus, qu’aujourd’hui encore, ceux que nous appelons nos autorités sont en train defaire une montagne d’un grain de sable. Il n’y a rien, ou pas grand-chose – mais nous croyons apercevoir un énorme danger qu’il faut combattre à tout prix. Pendant que nous misons tout sur la carte de la sécurité, le réel danger nous guette dans l’ombre. 

Pensez à un citron. Un beau citron mûr, jaune vif. Vous y êtes ? Voilà. Dans votre imagination, vous prenez un couteau et vous coupez ce citron en deux. Le jus coule le long de vos doigts et vos papilles commencent à se contracter. Cette dernière image, j'en suis certaine, vous n'avez pas à l’imaginer. Vous notez une réaction physique sans que vous n’ayez rien à faire. Votre corps réalise ce que l’image vous inspire.

Pour ceux qui ne sont pas sensibles aux citrons, je propose l'idée d'un morceau de craie que l'on tire en grinçant sur un tableau ou deux morceaux de polystyrène que l'on frotte l'une contre l'autre. En ce moment, rien de tout cela ne se passe vraiment. Mais notre corps réagit immédiatement à l’idée de ces événements on ne peut plus banals. La raison en est que notre cerveau ne fait aucune différence entre une situation réelle et une idée. 

Ce sont exactement les mêmes zones du cerveau qui sont activées lorsque nous mangeons une pomme ou que nous imaginons manger une pomme. Combien de fois il nous est arrivé que le souvenir d’une dispute nous fait monter la bile ou que nous pleurons à chaudes larmes devant un film romantique où les acteurs ne s’aiment sûrement pas pour de vrai. Notre imagination a le pouvoir de déplacer les montagnes. Nous avons entendu parler de ces mères qui soulèvent avec une force surhumaine la voiture qui menace d’écraser leur enfant ou de ces gens qui marchent sur des charbons ardents sans subir la moindre petite brûlure.

C'est donc bien notre imagination qui décide même de la vie et de la mort, comme dans l'histoire de cet ouvrier qui travaillait dans une gare de marchandises. Il est le dernier sur le lieu de son travail quand il vérifie que tout est en ordre. Il monte dans un des wagons dans lesquels sont transportées des marchandises congelées. Soudain, la porte se referme. Il est à l'intérieur, prisonnier du froid. Il sait que personne ne le trouvera avant le lendemain matin. Il sait qu'il va mourir de froid. Et réellement, le matin ses collègues le trouvent mort. Ce qu'il ne savait pas, c'est que la voiture n'était pas réfrigérée. Il y régnait une température normale. C’est son mental qui l’a tué.

Sur le plan médical, on utilise parfois la performance de notre imagination en chirurgie ou pendant les accouchements. L'hypnose et la méditation permettent par exemple de réduire la douleur et le flux sanguin. Ce n’est pas un tour de magie mais de la biologie. Tout le monde a ce pouvoir. La sophrologie nous apprend à sentir nos membres délicieusement chauds et détendus, et dans un état de méditation profonde nous pouvons influencer la fréquence de nos battements de cœur. Peu importe que l'impulsion vienne de nous-mêmes ou des autres : c'est notre imagination qui façonne notre réalité. C'est donc là qu' il faut intervenir si nous voulons changer notre réalité.

Dans la prison du mental

Le politicien Nicolas Machiavel (1469 - 1527) le savait déjà : Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. Que la peur soit justifiée ou pas – le résultat est le même. Dans la grande majorité des cas, elle ne l’est pas. En ce moment même, il n’y a pas de tigre affamé à nos trousses. Si nous nous posons un instant et regardons autour de nous tranquillement, nous voyons qu’il n’y a rien. Il n’y a pas de danger. C’est-à-dire que la peur n’est qu’une idée. Elle peut nous faire transpirer et faire battre notre cœur - mais en réalité, il n'y a rien. Cette peur qui, dans certaines circonstances, peut nous être bien utile, est, dans la plupart des cas, inutile.

Le dentiste n’est pas en train de nous maltraiter, l’avion n’est pas en train de s’écraser et nous ne nous trouvons pas nus devant un jury d'examen. Seules nos pensées nous entraînent dans leur galop féroce vers le passé et le futur et nous empêchent d'être là où nous sommes vraiment : ici et maintenant. Dans son livre "Le pouvoir de l’instant présent", Eckhart Tolle écrit que la peur nous indique surtout que nous ne sommes pas présents en ce moment. Nous ne sommes pas vraiment là. Le lien avec ce qui est en train de se passer réellement est rompu. Bien évidemment, nous n'en sommes pas conscients. Notre conscience est liée au présent. Ainsi, si nous sommes en train de penser à ce qui était hier et ce qui pourrait arriver demain, nous pataugeons dans notre inconscient.

Manœuvres de diversion

La politique sait profiter de notre absence. Souvent, et pas seulement pendant les périodes d’élection, elle ne s’intéresse pas à ce qui est réellement mais seulement à ce qui pourrait être. Aujourd’hui, on nous parle de chiffres de personnes testées contre le Covid qui augmentent. Ces gens ne sont pas malades. Mais ils pourraient l’être et mourir. Il n’y a rien, mais le pire pourrait arriver. Ainsi, la peur occupe nos esprits et nous empêche d’être en contact avec notre conscience, cette partie en nous qui relie la vie matérielle à la vie spirituelle. Elle est différente de notre mental. Nos pensées peuvent tourbillonner comme des avions de chasse dans nos têtes. Nous l’expérimentons lors de nos nuits sans sommeil. Notre conscience en revanche est la force calme et profonde en nous qui observe.

Comme dans nos écoles et nos universités nous n'avons pas appris à faire évoluer notre conscience mais seulement à nous servir de notre cerveau pour apprendre par cœur ce que l’on nous enseigne, nous ne nous rendons pas compte de ce qui est en train de se passer réellement. On peut nous faire croire n’importe quoi. Comme un troupeau de moutons, nous courons dans la direction que l’on nous indique. C’est ainsi que nous sommes prisonniers de ceux qui savent nous manipuler. C’est pour notre bien, disent-ils en bons bergers. C’est pour notre sécurité. Qui en douterait ? La sécurité n'est-elle pas la chose la plus importante dans la vie ? Celui qui s’y opposerait ne serait qu’un fou insensé, pire : un complotiste.

Attention ! avertissent les voix machiavéliques. Il pourrait y avoir quelque chose ! Le danger se dirige vers nous ! Un immigrant, par exemple, qui veut nous prendre notre travail, des cellules malignes ou un virus qui cherche à nous tuer. Si lors des guerres d’autrefois le danger nous guettait de loin, aujourd’hui il fait ravage dans nos corps. Surveillez vos seins. Faites une coloscopie, un scanner. Ces machines sont de plus en plus performantes et détectent le moindre petit soupçon. Et, s'ils ne trouvent rien, les statistiques et les algorithmes se mettent assidument à calculer la probabilité du danger.

Chimères et mirages

Pour le dire clairement : Je ne suis pas contre une prévention digne de ce nom, c'est-à-dire prendre soin de son corps et porter de l’attention à ses besoins. Mais depuis que j'ai eu un cancer du sein, on ne me raconte plus n’importe quoi. On ne me dira plus qu'un spécialiste en sait plus sur moi que moi-même. S’il peut se faire une idée des instantanés, il ne connait pas l’ensemble que je suis. Moi seule peux savoir ce qui est bon pour moi et ce qui ne l'est pas, ce qui est juste et ce qui est faux. Si quelqu'un me parle alors de "cellules malignes" et de "virus tueurs", je lui dis : Allez raconter vos histoires ailleurs.

Comment une cellule ou un microbe pourraient-ils être « méchants » ? Auraient-ils une conscience ou tenteraient-ils exprès de nous faire du mal ? Comment la vie aurait-elle pu évoluer sur notre planète si elle n'était pas bienveillante à notre égard ? Qui pourrait penser sérieusement que la vie est contre lui et essaie de le tuer ? Bien évidemment, nous ne sommes pas immortels. Vivre veut dire naitre et mourir. Nous pouvons mourir d’un cancer et d'une infection. Mais l’idée que la vie nous a dans le collimateur ne peut pas venir de gens sains d’esprit. Ce sont eux qui sont le vrai danger.

Si, pendant la période d’une prétendue pandémie, les autorités n’attirent pas l’attention sur le renforcement du système immunitaire, il y a un problème. La première chose que ferait un être doué de bon sens serait de stabiliser ses propres défenses immunitaires. Une alimentation saine - et non des plats préparés industriels. La protection de la nature - pas de pesticides ni de toxines environnementales. Beaucoup de repos - pas de stress. Vivre en lien avec les autres - pas d'isolement. Se rapprocher – et non pas se faire peur. Ceux qui ont vraiment les yeux ouverts se rendent bien compte que tout ce que nos autorités sont en train de nous imposer revient à nous rendre malades.

Sous l’emprise de la peur

Lorsque, par rapport à notre santé, quelqu’un parle d'"ennemis", de "bataille" et de "guerre", il y a anguille sous roche. Que se passe-t-il réellement ? En aucun cas, il s’agit d’une réalité biologique. Celui qui filtre les informations des grands médias et a recours aux sources alternatives s’en rendra bien compte. Il reconnaît qu'il s'agit de semer le doute, d’effrayer, de troubler nos sens et d’attirer notre regard là où la vérité ne se trouve pas.

Conspiration ! Complot ! J’entends hurler ceux qui ont allumé ce feu, si fort que le troupeau commencer à bêler de peur. Brûlez-les ! Lapidez-les ! Faites payer les traitres d’avoir osé s’opposer au pouvoir ! Comme il est devenu facile de comprendre la logique des autodafés et des procès spectacle d'autrefois.

Les personnes cultivées et instruites, formatées par leurs études, se joignent à la cacophonie générale. Imaginent-elles avoir un accès privilégié à la vérité ? Le fascisme n'a-t-il pas été dépassé par le fait que nous l'ayons bien étudié et analysé ? Nous l'avons examiné, scruté, épluché. Nous avons philosophé et nous nous sommes façonnés l’idée qu’il serait impossible, de nos jours, qu’il revienne s’emparer de nos sociétés. Nous nous sommes trompés. La peur règne à nouveau. Mais notre intellect ne l’a pas compris. Il ne peut le saisir car la peur est irrationnelle.

La peur nous fait perdre notre intelligence et ce que nous appelons le bon sens. Nous faisons des choses pour la simple raison que l’on nous dit de les faire. Ainsi, le troupeau se sent en sécurité. Il accepte les masques. Il ne s’oppose pas à ce que l’on enferme les enfants et laisse mourir seules les personnes âgées. Il fait confiance à des tests douteux, voire dangereux, et attend le vaccin comme le messie. Se laisser modifier génétiquement ? Pas de problème si la carotte est encore plus de sécurité. Tant d’indices pour signaler que le troupeau souffre d’une confusion collective. Seules les personnes malades d’esprit défendent des mesures aussi absurdes et dangereuses.

Alors que nous vivons dans l’illusion que notre intelligence nous protège contre la folie, ceux qui contrôlent nos peurs font ce qu'ils veulent. Depuis bien des siècles nous entendons qu’il faut se méfier de nos sentiments. C’est ainsi que nous avons perdu la clé de notre vie émotionnelle. On a chassé l’esprit de nos corps jusqu’à en faire des machines qui, quand elles ne marchent plus, ont besoin d’un spécialiste pour les réparer. C’est comme avec nos voitures neuves et tous ces appareils de notre vie quotidienne : personne ne comprend plus rien à la technologie. Peu à peu, nous avons sacrifié notre pouvoir et cédé le gouvernail de notre vie à des experts. Aujourd’hui, nous sommes des âmes perdues sous un ciel vide, déracinés et sans lien avec ce qui est la Vie. On nous raconte que nous sommes malades sans ressentir aucun symptôme – et nous le croyons.

Un plan diabolique

L’histoire d’un virus qui ne tue pas plus qu'une grippe normale a été tellement gonflée qu’une bonne partie de l’humanité croit qu'il s'agit d'un danger mortel mondial inouï. Pendant que le troupeau tremble de peur, les géants de l’informatique et la haute finance s'emparent du monde. Le plan est diaboliquement génial. L'Homme industrialisé, déconnecté de son âme, se soumet complètement à l'idéal transhumaniste d'une société contrôlée par les algorithmes. Le vivant finit par être vaincu. Les énergies qui depuis des millénaires aspirent à remplacer le naturel par l'artificiel pour s’élever à la place de Dieu sont en train de gagner du terrain.

Ce sont ces forces-là qui ont persuadé l’homme de son impuissance. Ce sont elles qui l'ont transformé en un tas de poussière, un néant dans un univers froid et insensé, un consommateur qui ne peut supporter son existence que par la distraction. Nous assistons aujourd’hui à la cérémonie du sacrifice de l’humanité sur l'autel de l’hybris. Nos cœurs nous ont été arrachés. Nous avons perdu l'accès à ce qui nous relie à la source de la Vie et qui nous permet de reconnaître ce qui est vrai, bon et beau. Nos grosses têtes sont devenues incapables de reconnaître où se trouve le Nord.

Nous confondons tout. Ce qui nous rend malade nous est vendu comme une sécurité de plus. Les actes inhumains nous sont présentés comme notre seul salut. Nous le croyons en applaudissant. Nous craignons tellement la mort que nous ne reconnaissons plus les cycles du Vivant. Nous avons détruit la nature qui nous entoure. Chaque jour, nous violons la terre, notre mère. Et notre intellect malade a toujours des explications pour ne pas le voir : De toutes façons, l'homme est mauvais. C'est le prix du progrès. On ne peut rien y faire. Nous ne voulons quand même pas retourner dans les grottes de l'Age de pierre.

Surtout, nous serions incapables de le faire. Aujourd’hui, nous n’avons plus les connaissances pour survivre dans la nature. Nous ne connaissons plus ses rythmes et ses lois, et peu de gens dans le monde "civilisé" seraient capables de faire un feu, de chasser un animal et de distinguer les herbes et les baies toxiques de celles qui ne le sont pas. Nous avons tout oublié. Dans nos écoles, nous sommes bourrés de connaissances dont personne n'a besoin pour vivre et préparés à des emplois dont personne n'aura besoin dans un avenir très proche.

Bientôt, on n’aura plus besoin de l’humain non plus. Ne soyons pas rassurés. Tout comme les esclaves et les internées des camps de concentration croyaient qu'ils ne seraient pas tués parce qu'on avait besoin d'eux, nous pensons aujourd'hui que notre système a besoin de consommateurs. Mais nous oublions qu’il n'en faut pas sept milliards et demi. Autant d’humains dérangent ceux qui veulent continuer sur la voie de ce qu’ils appellent le progrès. A chacun de nous d’imaginer le nombre d’humains que l’on est prêt à sacrifier.

Créer une nouvelle réalité

Veuillez m’excuser d’avoir été si directe. C’est une vision bien noire de la fin de l’Homme sur terre. Mais il suffit d'un rayon de lumière pour éclairer l'obscurité. Les énergies destructrices seront obligées de fuire dès que nous prendrons conscience de l’enjeu. C’est comme si nous nous réveillions d’un mauvais rêve pour regarder, ahuris, ce que nous étions capables de faire. Comment était-ce possible ? Comment n'avons-nous pas vu ce qui était en train de se produire ! Comment avons-nous pu nous laisser séduire ainsi ? Comme Mowgli devant Kaa, nous avons laissé le serpent nous bercer pour mieux nous avaler. Mais dans notre histoire, aucun tigre courageux ne viendra nous sauver comme dans le Livre de la Jungle. Dans notre réalité, il nous revient d’être courageux.

Nous pouvons échapper à notre perte. Souvenons-nous du citron : Il n’y a rien. C’est n’est que notre imagination qui façonne notre réalité. Le serpent n'a aucun pouvoir sur nous si nous clignons des yeux, regardons son visage et disons : Je ne crois pas en ton autorité ! Tu n’as aucun pouvoir sur moi ! Tu existes seulement parce que je l'autorise. Tu n’as pas d'ordres à me donner. Le serpent, ce symbole du mal dans notre civilisation, devra se soumettre à la conscience qui s’éveille, tout comme l'obscurité doit toujours céder à la lumière.

Celui qui récupère son propre pouvoir créateur commence à rayonner. Il n'a pas à craindre le serpent. L’animal se soumettra et se recroquevillera aux pieds de celui qui se libère de ses programmes mentaux limitants. Il reconnaît que tous les événements qu'il perçoit dans le monde extérieur ne sont que le reflet de sa propre imagination. S'il croit qu'il existe un virus mortel, alors il y en aura un. S'il estime que ces mesures draconiennes sont nécessaires, alors elles le seront. Mais s'il imagine que la terre n'est pas un champ de guerre et que la vie n'est pas une bataille, mais l’occasion de grandir ensemble, alors ce sera ainsi.

Si nous changeons nos idées, notre réalité changera. Nous voyons autour de nous combien de personnes sont prêtes pour une nouvelle aventure. Deux visions du monde opposées se rencontrent aujourd’hui avec une puissance extraordinaire : le vieux monde de l’homme-troupeau conduit par ses instincts - et le monde pacifique de l’homme-individu qui aspire à faire évoluer sa conscience. Notre libre arbitre, ce cadeau qui peut peser bien lourd, nous met devant le choix : rester prisonnier des mécanismes de la séparation et de la violence et retomber vers le bas - ou nous élever pour nous rapprocher du divin en nous ? Quoi que nous décidions, le mouvement vers le nouveau ne peut être arrêté. La graine trouve son chemin même à travers l'asphalte.


 


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